21 sept. 2016

Visite de La Rochelle & Université E5T

Le mois dernier, j'ai eu la chance d'être invitée à l'université d'été E5T, dans les locaux de Sup de Co de La Rochelle.

Les universités d'été E5T (Energie, Efficacité Energétique, Economie d'Energie & Territoires) sont organisées par la fondation éponyme, avec pour but d'être un think thank permettant de réfléchir, mais surtout d'agir ensemble, et à tous les niveaux. 





Cette quatrième édition a donc été placée sur le thème des paradoxes de la croissance bas carbone, à l'aube de la COP22. En effet, après avoir fait le bilan (catastrophique) de la COP21, il faut maintenant aller de l'avant et trouver comment jongler entre les nouvelles solutions.

Parce qu'il s'agit bien là de jongler, entre ce que l'on aimerait réaliser, ce que l'on peut réaliser, et ce qui est accepté comme changement. Nous vivons dans une société qui est habituée à l'utilisation de l'énergie fossile, et qui, soyons honnêtes, n'a pas été éduquée pour respecter son environnement. 

Parmi tous les intervenants, et les dizaines de solutions proposées, j'attendais avec impatience celle de Guillaume CROMER, directeur du cabinet ID-Tourism, qui prône le tourisme durable, et soulève de nombreuses questions paradoxales sur ce sujet (cf son blog : http://blog.id-tourisme.fr/) ; quid de l'impact écologique du déplacement lorsqu'on voyage.


C'est un sujet très intéressant, car le transport représente une majeure partie des émissions liées au tourisme (91% en Île-de-France !!). Cependant, on ne peut aujourd'hui se passer de l'avion ou même de la voiture pour se rendre dans certains endroits. Comment passer d'un continent à l'autre ? Rejoindre des terres éloignées non-reliées par les chemins de fer ? Pour autant, il faut s'efforcer de limiter son impact écologique, et revoir sa manière de voyager.

Pour ma part, je prends le train dès que possible, surtout pour voyager en France et en Europe. Je tenterais même bientôt le déplacement avec mes deux seuls petits pieds à travers l'Ecosse.

En attendant, je cours les villes que je visite, pour en découvrir le maximum en peu de temps ! Ce fut le cas à La Rochelle ; après avoir rapidement consulté mon ami Google pour connaître les lieux à voir absolument, j'ai repéré approximativement un parcours et suis partie à la découverte des rivages charentais. 



Et que dire, si ce n'est que c'est absolument magnifique. Etant une fille de la mer, comme j'aime à me qualifier, rien n'est plus beau pour moi que de voir la mer (ou l'océan) sous le soleil. 

Les quais de La Rochelle sont absolument très mignons et agréables. Ils sont très fréquentés, tant en journée que le soir. La Tour Saint-Nicolas fait partie des lieux à visiter. 


Les quais du Vieux Port de La Rochelle


La Tour Saint-Nicolas

La pointe des Minimes est l'autre endroit le plus agréable de La Rochelle pour courir. Je suis arrivée du côté de la plage (qui était tellement bondée que je n'ai pu y faire un tour !), et j'ai traversé le parc de bout en bout. Il y avait quelques autres courageux coureurs malgré la chaleur accablante de cette journée. Il faut dire que le cadre est si enchanteur qu'on en oublie presque la souffrance physique ! 


Pointe des Minimes

Pendant mon parcours, je me suis aussi aventurée sur ce qui me semblait un raccourci, mais s'est avéré être une simple digue. Peu fréquentée, j'ai pu y faire une des photos que je préfère de mon run rochelais.





Je n'ai jamais autant apprécié mes visites que lorsque je fais un "parcours touristique". En effet, aujourd'hui nous voyageons vite, et restons souvent que quelques jours sur place (cela correspond au mode de vie rapide des sociétés occidentales). Nous pouvons donc vite être frustrés de ne pas en avoir assez vu. Ou alors, il nous faut prendre une voiture ou un bus. Mais on ne peut pas autant apprécier le paysage dans une voiture que lorsqu'on court. 

Alors courez le monde ! 


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